Homélies, Ukrainien

Слово на святкуванні хрещення Київської Руси

« Не народжуємося християнином, але ним стаємо », – казав великий учитель Церкви другого століття Тертуліян (Апол., 28). Він напевно мав на увазі слова нашого Спасителя Іісуса Христа Никодиму: « якщо хто не народиться звище, не може бачити Царства Божого » (Ін 3:3). Цей уривок відноситься до хрещення, як ритуалу занурення у воді та виходу з неї. Цей ритуал символізує смерть для попереднього життя і нове народження для нового життя. Святий Апостол Павло коментує хрещення ось такими словами: « Отже, ми поховані з Hим хрещенням у смерть, щоб, як Христос воскрес iз мертвих славою Отця, так i ми в оновленому життi ходити почали » (Рим. 6:4). Continue reading

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Français, Homélies

Discours pour la célébration de la christianisation de la Rous kiévienne

« On ne naît pas chrétien, on le devient » a dit le grand didascale de l’Église du deuxième siècle, Tertullien (Apol, XVIII). Il avait certainement en tête les paroles de notre Sauveur Jésus-Christ à Nicodème : « si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jn 3, 3). Ce passage fait référence au baptême, au fait d’être immergé dans l’eau pour en ressortir. Ce rite symbolique signifie une mort à une vie passée et une nouvelle naissance pour une vie nouvelle. Le saint apôtre Paul commente ainsi le baptême : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Rm 6, 4). Continue reading

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Français

Témoigner de l’unité aujourd’hui

Traduction française de l’interview de l’Archevêque Job de Telmessos par Mauro Castagnaro dans la revue italienne Missione Oggi d’avril/mai 2016, p. 25-26.

Que signifie pour les orthodoxes célébrer un concile après plus de 1000 ans?

Ceci n’est pas tout à fait exact. Il y a eu des conciles dans l’Eglise orthodoxe depuis le VIIe concile œcuménique (787). Pensons ne serait-ce qu’aux conciles de Constantinople de 869-870 ayant d’abord déposé puis rétabli le patriarche Photius. Ou encore aux conciles hesychastes du XIVe siècle réunis à Constantinople, dont celui des Blachernes de 1351 où triompha l’enseignement de Grégoire Palamas. Ou plus récemment le grand concile de Constantinople de 1872 qui condamna l’hérésie de l’ethonophyletisme. Dans cette tradition ininterrompue de la synodalité, l’Eglise orthodoxe lança dès le début du XXe siècle l’idée de convoquer un grand concile, à l’époque où de nouvelles Églises autocéphales étaient apparues et que l’Eglise orthodoxe s’engageait dans le mouvement œcuménique, pour faire le point sur les relations entre ces Églises, les relations avec le reste du monde chrétien et les relations avec la société contemporaine.

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En route vers le Concile

Bref rappel historique

L’idée de la convocation du Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe remonte au début du vingtième siècle, au congrès pan-orthodoxe de Constantinople de 1923. Sept ans plus tard, le patriarche œcuménique Photios II convoqua la réunion d’un comité inter-orthodoxe préparatoire en 1930 au monastère de Vatopedi au Mont Athos lors de laquelle fut établie une première liste de 17 sujets devant être traités parmi lesquels furent soulevées les relations inter-orthodoxes, les relations de l’Église orthodoxe avec les autres Églises et confessions chrétiennes, la question du calendrier et diverses questions d’ordre disciplinaire. Continue reading

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