En ce sixième dimanche de Pâques, le Pentecostaire poursuit l’interprétation des passages clés de l’Évangile de Jean le Théologien qui sont à la fois des mystagogies du mystère de notre salut, de la mort et de la résurrection du Christ, mais aussi du mystère de notre baptême qui les a actualisées dans notre vie. L’évangile lu à la Divine Liturgie de ce jour est le récit de la guérison d’un aveugle de naissance (Jn 9, 1-41). Une fois de plus, l’aveugle né représente l’humanité en attente de salut. L’aveugle né souffre d’une cécité incurable par les hommes. Le Christ qui vient le guérir manifeste ainsi le Dieu créateur venu dans ce monde restaurer sa créature, celle qu’Il avait façonnée à partir de la terre (Gn 2, 7) à son image et à sa ressemblance (Gn 1, 26-27). Continue reading