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Sixième dimanche de Pâques

En ce sixième dimanche de Pâques, le Pentecostaire poursuit l’interprétation des passages clés de l’Évangile de Jean le Théologien qui sont à la fois des mystagogies du mystère de notre salut, de la mort et de la résurrection du Christ, mais aussi du mystère de notre baptême qui les a actualisées dans notre vie. L’évangile lu à la Divine Liturgie de ce jour est le récit de la guérison d’un aveugle de naissance (Jn 9, 1-41). Une fois de plus, l’aveugle né représente l’humanité en attente de salut. L’aveugle né souffre d’une cécité incurable par les hommes. Le Christ qui vient le guérir manifeste ainsi le Dieu créateur venu dans ce monde restaurer sa créature, celle qu’Il avait façonnée à partir de la terre (Gn 2, 7) à son image et à sa ressemblance (Gn 1, 26-27). Continue reading

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Cinquième dimanche de Pâques

L’hymnographie du Pentecostaire propre au cinquième dimanche de Pâques poursuit l’exégèse des passages de l’évangile de Jean lus à la Divine Liturgie, la péricope de ce dimanche étant le long dialogue du Christ avec la Samaritaine (Jn 4, 5-42). L’hymnographie nous interpelle ainsi : « Écoutons Jean qui nous enseigne les saints mystères qui ont eu lieu en Samarie. Comment le Seigneur parla avec une femme, lui demandant de l’eau, lui qui rassemble les eaux dans leurs bassins, égal en majesté avec le Père et l’Esprit. Car Il est venu recherchant son image, lui qui est éternellement glorieux » (Ikos). Le thème de ce dimanche est ainsi posé : le Dieu Créateur vient sauver sa créature, créée à son image et à sa ressemblance (Gn 1, 26). Continue reading

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Quatrième dimanche de Pâques

L’hymnographie du Pentecostaire propre au quatrième dimanche de Pâques interprète le passage de l’Évangile de Jean lu à la Divine Liturgie : la guérison du paralytique à la piscine Probatique, c’est-à-dire des brebis, qui avait cinq portiques (Jn 5, 1-15). Elle portait son nom car il s’agissait d’une piscine, située à Jérusalem non loin du Temple de Solomon, où l’on lavait le bétail destiné aux sacrifices rituels. L’évangéliste Jean nous dit que le Christ y arrive à l’occasion d’une fête des Juifs (Jn 5, 1). Saint Jean Chrysostome et saint Cyrille de Jérusalem y ont reconnu une allusion à la fête de la Pentecôte, alors que saint Irénée de Lyon y voyait la Pâque juive. L’hymnographe situe le miracle « au milieu de la fête », car il est commémoré par le Pentecostaire au milieu de la cinquantaine pascale : « Au portique de Solomon, gisait une grande foule de malades, et au milieu de la fête, le Christ, trouvant un paralytique qui y était couché depuis trente-huit ans… » lui dit : Lève-toi, prends ton grabat et marche (apostiches, doxastikon). Continue reading

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