Le huitième dimanche de Pâques clôt la période festive de la cinquantaine pascale qui était célébrée dans l’Église ancienne comme une seule et grande fête. Cette période de réjouissance était marquée par l’absence de jeûne et de génuflexion. Ceci explique pourquoi l’Église s’agenouille solennellement pour la première fois depuis Pâques aux vêpres, le soir du dimanche de la Pentecôte, et entame une période de jeûne, le jeûne des apôtres, après l’octave de la Pentecôte. Dès la fin du 4e siècle, la Pentecôte devint une véritable de la divinité du Saint-Esprit, proclamée au deuxième concile œcuménique de Constantinople en 381. La fête commémore la descente du Saint Esprit sur les Apôtres réunis dans la Chambre haute que décrit l’évangéliste Luc dans les Actes des Apôtres (2, 1-11) : « Toutes les nations ont vu des merveilles en ce jour dans la cité de David, lorsque l’Esprit saint descendit sous la forme de langues de feu, comme le divin Luc nous l’a rapporté. Les Disciples du Christ se trouvant réunis, soudain retentit du ciel un fracas, une violente bourrasque de vent, et ce bruit remplit toute la maison où ils siégeaient ; et tous, ils se mirent à parler en langues étrangères des doctrines nouvelles et des enseignements nouveaux de la sainte Trinité » (laudes). Continue reading