Français, Homélies

Neuvième dimanche après la Pentecôte

Nous venons d’entendre un passage de l’évangile selon Matthieu qui nous est bien connu : celui de la marche sur les eaux (Mt 14, 22-34). Il fait suite au récit de la multiplication des pains que nous avons lu la semaine dernière. Après avoir renvoyé la foule, notre Seigneur monta sur la montagne, pour prier à l’écart, pendant que ses disciples étaient montés dans une barque pour passer sur l’autre rive. Le soir était venu. Les disciples sont dans la barque au milieu de la mer agitée. À la quatrième veille de la nuit, le Seigneur va vers eux, marchant sur la mer. Les disciples sont troublés, pensant voir un fantôme ! Le Seigneur les rassure : « C’est moi ; n’ayez pas peur ! » Pierre, pour vérifier que c’est bien le Seigneur, lui demande de lui ordonner d’aller vers lui en marchant sur les eaux. Le Christ l’appelle aussitôt : « Viens ! » Pierre sort de la barque, marche sur les eaux, mais ayant subitement peur commence à s’enfoncer et s’écrie : « Seigneur, sauve-moi ! » C’est alors que le Christ lui tend la main et le réprimande : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Alors les apôtres vinrent se prosterner devant le Christ en confessant : « Tu es véritablement le Fils de Dieu ! ». Continue reading

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Troisième dimanche de Pâques

En ce troisième dimanche de Pâques, notre Sainte Église commémore les personnages qui ont été directement impliqués dans l’ensevelissement du Christ crucifié et mort, mais qui furent aussi les premiers témoins de sa résurrection : le noble Joseph d’Arimathie, Nicodème, le premier disciple du Christ qui venait l’écouter en secret, et les femmes myrophores. L’évangile que nous venons d’entendre aujourd’hui nous raconte comment ces dernières, après avoir vu où Joseph s’était empressé d’ensevelir le corps du Seigneur le vendredi à cause de l’approche du sabbat, sont revenues le dimanche matin pour compléter les rites funéraires qu’elles n’avaient pas eu le temps d’accomplir lors de la sépulture. Elles étaient alors préoccupées par beaucoup de choses matérielles : qui allait leur déroulera la pierre du sépulcre ? Comment affronter les gardes que Pilate avait chargé de surveiller le tombeau ? Mais à leur arrivée une surprise les attendait : la pierre était déroulée, le tombeau était vide, et un ange était là pour leur dire : « N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis ! » (Mc 16, 6). Malgré les paroles réconfortantes de l’ange, les femmes myrophores repartirent effrayées. « La peur et le trouble les avaient saisies » nous dit l’évangéliste Marc. « Elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi » (Mc 16, 8). Continue reading

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