Français, Homélies

Troisième dimanche de Pâques

L’office du troisième dimanche de Pâques dans le Pentecostaire reprend un certain nombre d’éléments. Tout d’abord, on y retrouve l’hymnographie de Pâques que l’on continue de chanter pendant une quarantaine de jours, jusqu’à la veille de l’Ascension que l’on désigne comme « la clôture de Pâques ». Dans l’Église ancienne, toute la cinquantaine pascale, qui débutait le dimanche de Pâques et se concluait le dimanche de la Pentecôte, était une période festive, comme un seul jour de fête, où était proscrit jeûne et génuflexion. C’est d’ailleurs pourquoi le livre liturgique accompagnant cette période porte le nom de Pentecostaire. Avec le développement des fêtes liturgiques, la période purement « pascale » fut réduite aux quarante premiers jours, les jours suivants reprenant l’hymnographie de l’Ascension. Continue reading

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Troisième dimanche de Pâques

En ce troisième dimanche de Pâques, notre Sainte Église commémore les personnages qui ont été directement impliqués dans l’ensevelissement du Christ crucifié et mort, mais qui furent aussi les premiers témoins de sa résurrection : le noble Joseph d’Arimathie, Nicodème, le premier disciple du Christ qui venait l’écouter en secret, et les femmes myrophores. L’évangile que nous venons d’entendre aujourd’hui nous raconte comment ces dernières, après avoir vu où Joseph s’était empressé d’ensevelir le corps du Seigneur le vendredi à cause de l’approche du sabbat, sont revenues le dimanche matin pour compléter les rites funéraires qu’elles n’avaient pas eu le temps d’accomplir lors de la sépulture. Elles étaient alors préoccupées par beaucoup de choses matérielles : qui allait leur déroulera la pierre du sépulcre ? Comment affronter les gardes que Pilate avait chargé de surveiller le tombeau ? Mais à leur arrivée une surprise les attendait : la pierre était déroulée, le tombeau était vide, et un ange était là pour leur dire : « N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis ! » (Mc 16, 6). Malgré les paroles réconfortantes de l’ange, les femmes myrophores repartirent effrayées. « La peur et le trouble les avaient saisies » nous dit l’évangéliste Marc. « Elles ne dirent rien à personne, à cause de leur effroi » (Mc 16, 8). Continue reading

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