Homélies, Ukrainien

Слово на святкуванні хрещення Київської Руси

« Не народжуємося християнином, але ним стаємо », – казав великий учитель Церкви другого століття Тертуліян (Апол., 28). Він напевно мав на увазі слова нашого Спасителя Іісуса Христа Никодиму: « якщо хто не народиться звище, не може бачити Царства Божого » (Ін 3:3). Цей уривок відноситься до хрещення, як ритуалу занурення у воді та виходу з неї. Цей ритуал символізує смерть для попереднього життя і нове народження для нового життя. Святий Апостол Павло коментує хрещення ось такими словами: « Отже, ми поховані з Hим хрещенням у смерть, щоб, як Христос воскрес iз мертвих славою Отця, так i ми в оновленому життi ходити почали » (Рим. 6:4). Continue reading

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Français, Homélies

Discours pour la célébration de la christianisation de la Rous kiévienne

« On ne naît pas chrétien, on le devient » a dit le grand didascale de l’Église du deuxième siècle, Tertullien (Apol, XVIII). Il avait certainement en tête les paroles de notre Sauveur Jésus-Christ à Nicodème : « si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jn 3, 3). Ce passage fait référence au baptême, au fait d’être immergé dans l’eau pour en ressortir. Ce rite symbolique signifie une mort à une vie passée et une nouvelle naissance pour une vie nouvelle. Le saint apôtre Paul commente ainsi le baptême : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Rm 6, 4). Continue reading

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Français, Homélies

En ce sixième dimanche après la Pentecôte, nous poursuivons notre lecture de l’évangile selon Matthieu. Nous venons d’entendre le récit de guérison d’un paralytique (Mt 9, 1-8). Ce miracle est accompli par notre Seigneur dans sa ville nous dit l’évangéliste Matthieu, faisant sans doute référence à Capharnaüm, le centre de son activité missionnaire. Nous retrouvons le même miracle dans les deux autres évangiles synoptiques (Mc 2, 1-12 et Lc 5, 17-26) qui décrivent l’épisode avec beaucoup plus de détails, soulignant par exemple, à la différence de Matthieu, que le paralytique fut descendu par le toit pour être présenté à notre Seigneur. C’est ce passage qui est lu à la Divine Liturgie le deuxième dimanche du Carême. Par ailleurs, saint Jean le Théologien, dans son évangile davantage théologique, nous raconte la guérison du paralytique de la piscine de Bethesda (Jn 5, 1-18), récit qui est lu le quatrième dimanche de Pâques. Continue reading

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Français, Homélies

Cinquième dimanche après la Pentecôte

Nous venons d’entendre la lecture d’un passage de l’évangile selon saint Matthieu relatant la guérison de deux démoniaques, dans le pays des Gadaréniens (Mt 8,28-9,1). Nous retrouvons le même épisode dans les deux autres évangiles synoptiques (Mc 5, 1-20 ; Lc 8, 26-39) qui ne mentionnent qu’un seul possédé. L’épisode est assez spectaculaire. Les démoniaques vivaient dans des sépulcres. A la vue du Sauveur, ils s’écrièrent : « Qu’y a-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » (Mt 8, 29). Puis les démons prièrent le Christ de les envoyer dans le troupeau de pourceaux qui se trouvait à proximité. Et alors que le Seigneur leur ordonna de sortir et d’y aller, tout le troupeau se précipita dans la mer, et ils périrent dans les eaux (Mt 8, 31-32). Continue reading

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Français, Homélies

Quatrième dimanche après la Pentecôte

Nous venons d’entendre la lecture de l’Évangile de ce dimanche relatant la guérison, à Capernaüm, du serviteur d’un centurion d’après le récit qu’en fait le saint apôtre et évangéliste Matthieu (Mt 8, 5-13). On retrouve le même épisode dans l’évangile de Luc (Lc 7, 1-10), ainsi que dans l’évangile de Jean le Théologien (Jn 4, 46-54), où le centurion est présenté comme un officier du roi, et son serviteur comme son fils. Il est vrai que le terme employé dans l’évangile d’aujourd’hui par l’évangéliste Matthieu pour désigner le serviteur pourrait aussi être traduit comme son enfant. Par ailleurs, il est significatif que d’après le saint apôtre Jean le Théologien, qui situe la guérison après le récit des noces de Cana, notre Seigneur, avant le miracle, s’exclame : « Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez donc pas ? » (Jn 4, 48). Il est clair que c’est de la foi dont il est question dans cet épisode. Continue reading

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Troisième dimanche après la Pentecôte

Nous venons d’entendre la lecture d’un passage de l’Évangile du saint apôtre et évangéliste Mathieu qui est un extrait du fameux sermon sur la montagne, un discours prononcé par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ à ses disciples ainsi qu’à une large foule réunie (Mt 5,1-8,8). La portion la mieux connue de ce discours est bien évidemment celle des Béatitudes, qui se trouve au début, et que nous chantons presque à chaque Divine Liturgie. Ce sermon contient aussi la prière du Seigneur, le Notre Père, que nous récitons quotidiennement. Mais aujourd’hui, le passage nous interpelle en nous rappelant que « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Mt 6, 24 ; Lc 16, 13). Continue reading

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Deuxième dimanche après la Pentecôte

Nous venons d’entendre la lecture de l’évangile selon Matthieu relatant la vocation des premiers apôtres. Notre Seigneur, rencontrant deux frères, Pierre et André, alors qu’ils pêchaient, les appelle à venir à sa suite : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Mt 4, 19). L’évangéliste nous dit qu’aussitôt, ayant entendu cet appel, ils laissèrent leurs filets et le suivirent. Deux autres frères, Jacques et Jean, fils de Zébédée, firent de même.

Commentant ce passage, saint Jean Chrysostome attire notre attention sur la foi et l’obéissance des apôtres : « C’est pendant qu’ils jettent leurs filets, c’est au milieu de leur travail que Jésus leur parle ; or, vous savez combien la pêche est une occupation astreignante, et, à peine ont-ils entendu son ordre, qu’ils le suivent sans différer, sans hésiter. Ils ne disent pas : nous allons seulement jusqu’à la maison, pour faire les derniers adieux à nos proches. […] C’est ainsi que Jésus exige de nous une obéissance prompte et parfaite, et qui exclut tout retard quand même les empêchements les plus forts nous retiendraient » (Commentaire sur Matthieu). Continue reading

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Septième dimanche de Pâques

Nous venons d’entendre dans la lecture de l’évangile d’aujourd’hui (Jn 17, 1-13) la prière de notre Seigneur Jésus-Christ juste avant sa Passion salutaire. Ce passage a été choisi pour la solennité d’aujourd’hui : celle des 318 Pères du premier concile œcuménique qui fut convoqué par l’empereur Constantin et qui s’est réuni dans la ville de Nicée le 19 juin 325 pour rétablir l’unité de l’Église tant en Orient qu’en Occident, suite à l’hérésie d’Arius, un prêtre de l’Église d’Alexandrie, qui avait affirmé que le Verbe et Fils de Dieu était une créature, et « qu’il fut un temps où il n’était pas ». Arius considérait le considérait donc certes comme une créature parfaite, mais inférieur à Dieu, une sorte d’intermédiaire entre Dieu et le monde. Continue reading

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English, Interview

Church is the manifestation of unity in Christ

Your Eminence, the Holy and Great Council of the Orthodox Church was supposed to meet on Crete in two weeks. We heard that the Church of Bulgaria will not participate, and we don’t know if the Patriarchate of Antioch will participate. The Church of Russia has also expressed some reserves. Do you think that the Council will meet?

Archbishop Job of Telmessos: The Holy and Great Council has been convoked by His All-Holiness the Ecumenical Patriarch with the consent of the Primates of the Orthodox Church gathered together last January in Chambésy, near Geneva. We all heard with great sorrow the statements made by the Holy Churches of Antioch, Russia and Bulgaria. Continue reading

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Français, Homélies

Sixième dimanche de Pâques

Nous venons d’entendre le récit de la guérison d’un aveugle de naissance (Jn 9, 1-41). Nous qui avons la chance d’avoir la vue ne pouvons imaginer combien il est difficile pour un homme aveugle de vivre dans la société. Fermons nos yeux ne serait-ce qu’un instant, et mettons-nous dans la peau de cet homme aveugle de naissance et comprenons toute sa souffrance au quotidien ! Or, dans ce récit de l’évangéliste Jean le Théologien, notre Seigneur affirme que l’homme était aveugle de naissance « afin que les œuvres de Dieu soient révélées en lui » (Jn 9, 3). Le miracle du récit évangélique de ce dimanche est donc en fait une théophanie.

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